Bonjour à tous,
Nous voilà rendu au 17 décembre .
dans quelques jours Noël sera là,
nous serons en pleine préparation pour cette journée qui passera encore trop vite.
je vous souhaite à tous un Magnifique Noël !
et comme je sais que vous êtes toutes et tous des gourmands et gourmandes , je vous laisse avec l'histoire de l'origine du sucre d'orge.celui ci agrémente mon sapin,tous les ans.
La recette a été créée en 1638 par les bénédictines du prieuré de Notre-Dame des Anges à Moret-sur-Loing, qui découvrirent que la décoction d'orge perlé (ou gruau d'orge) pouvait colorer et parfumer le sucre de canne cuit, et y ajoutèrent du vinaigre pour éviter la cristallisation du sucre. Elles en firent un bâton qui servait de médication calmant les maux de gorges des moines chargés de lire les sermons et des prédicateurs.
Sa mode se développa à la cour royale et comme pastille soulageant les maux de gorge des orateurs. Il subit un déclin à la suite de la disparition du monastère bénédictin en 1792 mais il connut un nouvel essor sous le second Empire car le sucre d'orge de Vichy, créé par la confiserie Larbaud Aîné, était très apprécié de Napoléon III.
Il fut remis à la mode essentiellement dans les stations thermales (Évian-les-Bains, Plombières-les-Bains, Cauterets) mais aussi à Moret où des religieuses la confectionnèrent jusqu'en 1972, date à laquelle elles transmirent la recette au confiseur Jean Rousseau qui perpétue la tradition des berlingots (sous forme d'un cœur transparent marqué d’une croix et des initiales R et M pour « Religieuses de Moret », ils sont recouverts de sucre glace pour empêcher qu’ils ne collent dans leur boîte de conditionnement) ou des bâtonnets enveloppés de cellophane. La maison Rousseau a également créé la confrérie du sucre d’orge en 1974.
La Fabrication du Sucre d'OrgeIl faut tout d'abord faire chauffer un mélange de sucre et de tisane d'orge dans une grosse marmite en cuivre pendant plusieurs minutes, puis, transvaser le tout dans un « cul de poule » en cuivre afin que le mélange puisse cuire de façon homogène. Une fois que la cuisson est terminée, le sucre est versé sur une énorme plaque de fonte. Il est ensuite travaillé à plusieurs reprises afin d'éviter la formation d'une croûte ou une perte d’élasticité, puis, le sucre est découpé en blocs qui sont, par la suite, frottés avec un pain de cire d'abeille. Les blocs de sucre sont ensuite passés dans des cylindres en cuivre qui transforment les blocs en berlingots ou en bâtonnets. Une fois que les berlingots et les bâtonnets sont bien formés, ils sont étalés sur une table afin de refroidir correctement, durant un tri qui permet de retirer tous les bonbons jugés « invendables ». Après une petite phase de traitement servant à vérifier que les bonbons ne sont pas collés les uns aux autres, ceux-ci sont emballés et vendus. Par exemple, la fabrique de Moret-sur-Loing vends 80 % de son sucre d'orge sous forme de berlingots et 20 % sous forme de bâtonnets (ou cannes à sucre).
En somme, la création de sucre d'orge remonte aux années 1638 mais, malgré le passage des années et la disparition du monastère à qui le sucre d'orge doit son invention, le bonbon en lui-même fait toujours fureur de nos jours. Les cannes à sucre, faites à base de sucre d'orge, sont jolies, apaisent les maux de gorge et rappellent Noël. Ce ne sont que de bonnes raisons pour décider d'en faire un gros stock avant les fêtes de fin d'année !